samedi 14 mars 2009

La coriandre (Coriandrum sativum)

La coriandre (Coriandrum sativum)

antioxydant, vitamine k et plus

coriandre

image wikipedia

La coriandre (Coriandrum sativum) est une plante herbacée annuelle de la famille des Apiacées (Ombellifères). Ses feuilles, ses fruits et ses racines sont utilisés en cuisine, surtout en Asie, en Amérique latine et dans la cuisine méditerranéenne.

Du grec koris, « punaise » et andros, « homme », la plante fraîche dégage la même odeur que la punaise mâle, ce que ne semble étonnamment pas approuver le Dictionnaire historique de la langue française, qui indique que le mot « est probablement d'origine méditerranéenne ».

Son nom arabe est « kuzbūr » كزبور.

De forme dentelée, elles rappellent celles du cerfeuil. Leur goût est frais et très particulier, mais ne plaît pas à tous. Elles entrent en grande partie dans la composition des currys verts. Tout comme pour le persil, on peut récolter les brins au fur et à mesure de leur maturation sur le plant, et ce jusqu'à l'apparition de fleurs blanches; à ce moment la coriandre acquiert une mauvaise odeur.

Principes actifs et propriétés

Antioxydants

Les antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. La coriandre renferme plusieurs composés antioxydants, principalement sous forme d’acides phénoliques, mais aussi de coumarins, de terpénoïdes et de flavonoïdes. Les feuilles de coriandre contiendraient davantage d’acides phénoliques que ses graines. En contrepartie, les graines renferment une petite quantité de flavonoïdes, des composés absents des feuilles.

Une étude in vitro rapporte par ailleurs une activité antioxydante supérieure dans des extraits de feuilles de coriandre comparativement aux graines.

Les feuilles de coriandre fraîches contiennent des caroténoïdes, dont le bêta-carotène. À titre de comparaison, 125 ml de coriandre fraîche contiendrait presque autant de bêta-carotène que 250 ml de brocoli. Par contre, la même quantité de coriandre fraîche en contiendrait dix fois moins qu’une carotte, un légume reconnu pour son contenu exceptionnel en bêta-carotène. Rappelons que le bêta-carotène est mieux absorbé dans l’organisme avec des lipides au même repas et qu’il a la capacité de se transformer en vitamine A dans l’organisme.

Les graines de coriandre, quant à elles, ne contiendraient pas ce précieux composé antioxydant.

Vitamine K

Tant ses feuilles que ses graines renferment des antioxydants. Les feuilles de coriandre sont une excellente source de vitamine K, nécessaire à la coagulation sanguine. Vitamine K. Les feuilles de coriandre crues sont une excellente sourcede vitamine K pour la femme et une bonne source pour l’homme, les besoins en vitamine K de l’homme étant supérieurs à ceux de la femme.

Quant aux feuilles de coriandre déshydratées, elles sont une source de vitamine K. La vitamine K est nécessaire pour la synthèse (fabrication) de protéines qui collaborent à la coagulation du sang (autant à la stimulation qu’à l’inhibition de la coagulation sanguine).

Elle joue aussi un rôle dans la formation des os. En plus de se trouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.

Valeurs nutritives

Feuilles de coriandre crues, 8 g (125 ml)

Calories 2 - Protéines 0,2 g - Glucides 0,3 g - Lipides 0,0 g

Fibres alimentaires 0,2 g

Feuilles de coriandre déshydratées, 1 g (5 ml)

Calories 2 Protéines 0,1 g Glucides 0,3 g Lipides 0,0 g Fibres alimentaires 0,1 g

Graines de coriandre, 2 g (5 ml)

Calories 5 Protéines 0,2 g Glucides 1,0 g Lipides 0,3 g Fibres alimentaires 0,8 g

Propriétés traditionnelles

Anticéphalique (maux de tête) : appliquer le jus de feuilles fraîches sur le front.

Elle est utilisée traditionnellement comme anxiolytique dans les insomnies en Iran. On prête à la coriandre des vertus carminatives.

Fraîche, elle est réputée diurétique.

Recette traditionnelle indienne : faire bouillir une quantité égale de graines de coriandre et de cumin et laisser refroidir avant de consommer.

Recherche

Anxiolytique : des expériences sur des souris ont confirmé l'emploi traditionnel.

Chélateur (plomb) : une étude sur des souris a démontré son efficacité dans une intoxication rénale par le plomb.

La coriandre est aussi utilisé en synergie avec l'aïl des Ours et la Chlorella dans la détoxification des métaux lourds.

En plus de contribuer à l’activité antioxydante de la coriandre, la présence de ces substances expliquerait en partie son activité antibactérienne observée in vitro. Toujours dans des conditions expérimentales, il a été démontré que certains composés antioxydants des graines de coriandre présentaient aussi un effet antioxydant sur des cellules humaines. Même si cette étude n’évalue pas la consommation spécifique de graines de coriandre, les résultats révèlent un certain effet protecteur contre le stress oxydatif dans l’organisme.

Des recherches réalisées chez les rats ont révélé que l’ajout de graines de coriandre à leur diète pouvait diminuer les taux de cholestérol total, de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) et de triglycérides, en plus d’augmenter les taux de cholestérol-HDL (« bon » cholestérol). Il est à noter que ces propriétés ont été observées chez des animaux ayant un profil lipidique déjà détérioré et que la quantité de graines de coriandre utilisée représentait 10 % de leur alimentation quotidienne.

Un des mécanismes d’action serait la diminution de l’absorption des acides biliaires dans l’intestin par l’effet de la coriandre, résultant ainsi en une diminution du cholestérol dans l’organisme.

Précautions

Syndrome d’allergie orale

La coriandre est incriminée dans le syndrome d’allergie orale. Ce syndrome est une réaction allergique à certaines protéines d’une gamme de fruits, de légumes et de noix. Il touche des individus ayant des allergies aux pollens de l’environnement. Le syndrome d’allergie orale est presque toujours précédé par la fièvre des foins. Lorsque certaines personnes allergiques au pollen de bouleau consomment la coriandre crue (la cuisson dégrade habituellement les protéines allergènes), une réaction immunologique peut survenir. Des symptômes locaux se limitant à la bouche, aux lèvres et à la gorge tels que des démangeaisons et des sensations de brûlures peuvent alors apparaître, puis disparaître habituellement quelques minutes après avoir consommé ou touché l’aliment incriminé.

En l’absence d’autres symptômes, cette réaction n’est pas grave et la consommation de coriandre n’a pas à être évitée de façon systématique. Toutefois, il est recommandé de consulter un allergologue afin de déterminer la cause des réactions aux aliments végétaux. Ce dernier sera en mesure d'évaluer si des précautions spéciales doivent être prises.

Vitamine K et anticoagulothérapie

Les feuilles de coriandre (fraîches ou séchées) contiennent des quantités non négligeables de vitamine K. Cette vitamine, nécessaire entre autres à la coagulation du sang, peut être fabriquée par l’organisme en plus de se trouver dans certains aliments. Les gens prenant des médicaments anticoagulants, par exemple ceux mis en marché sous les appellations Coumadin®, Warfilone® et Sintrom®, doivent adopter une alimentation dans laquelle le contenu en vitamine K est relativement stable d’un jour à l’autre. Les fines herbes, telles que la coriandre, contiennent de la vitamine K et doivent donc être utilisées comme assaisonnement seulement, et non pas en tant qu’accompagnement ou repas (tel une salade à base de feuilles de coriandre). Il est conseillé aux personnes sous anticoagulothérapie de consulter une diététiste-nutritionniste ou un médecin, afin de connaître les sources alimentaires de vitamine K et de s’assurer d’un apport quotidien le plus stable possible.

A savoir

Lorsqu’on parle de coriandre, on fait référence à une seule plante, mais à deux emplois :

- ses graines fournissent une épice

- ses feuilles, une herbe aromatique

Si les premières portent toujours le nom de « coriandre »,

les secondes sont parfois appelées autrement – cilantro, persil arabe, persil mexicain ou persil chinois – ce qui peut donner à penser qu’il s’agit de deux plantes différentes.

lire la suite:

http://ecologeeks.com/2009/03/12/la-coriandre-coriandrum-sativum-antioxydant-vitamine-k-et-plus/

jeudi 5 mars 2009

Curcumine - pigment du curcuma est Antiviral-Antitumoral...

Curcumine - pigment du curcuma

est Antiviral-Antitumoral...

La curcumine ou diféruloylméthane est le pigment principal du curcuma (Curcuma longa)

Le Curcuma présent dans toutes les bonnes cuisines !

La Curcumine est un puissant antioxydant plus actif que la vitamine E, un puissant antiseptique et antibactérien, ainsi qu'un puissant anti-inflammatoire car elle inhibe la Cyclooxygénase 2 ainsi que le facteur de transcription NF Kappa B impliqués dans les processus inflammatoires.

Tous les essais qui ont pu être réalisés sur l’homme avec de la curcumine, ont montré que lorsqu'elle est utilisée seule, la curcumine est très rapidement éliminée par l'oganisme.

La pipérine (présente dans le poivre noir) est capable d'inhiber les voies d'élimination de la curcumine, et ainsi de multiplier sa biodisponibilité par un facteur 20 .

Des extraits de curcuma hautement concentrés en curcumine sont parfois associés également à de la pipérine de poivre pour améliorer la biodisponibilité de la curcumine et sont proposés comme complément alimentaire pour contribuer à la protection cellulaire générale ou dans les situations physiologiques de gênes articulaires.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Curcumine

Des travaux de laboratoire avaient déjà montré que la curcumine pourrait stimuler la capacité de l’organisme à détruire la construction de plaques dans le cerveau liées à la maladie d’Alzheimer.

Des chercheurs de l’université de Singapour ont recruté 1 010 sujets âgés asiatiques, puis ont comparé leurs scores d’évaluation de leur état mental et les ont mis en rapport avec leur fréquence de consommation de curry.

Ils ont constaté que les sujets consommant du curry souvent ou très souvent avaient 49 % moins de risques de troubles cognitifs que ceux qui en prenaient rarement ou jamais.

À cela s’ajoute le fait que la prévalence de la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées de 70 à 79 ans est quatre fois moins importante en Inde qu’aux États-Unis.

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Department of Pharmacology, St. John's Medical College, Bangalore, India.

The medicinal properties of curcumin obtained from Curcuma longa L. cannot be utilised because of poor bioavailability due to its rapid etabolism in the liver and intestinal wall.

In this study, the effect of combining iperine, a known inhibitor of hepatic and intestinal glucuronidation, was evaluated on the bioavailability of curcumin in rats and healthy human volunteers.

When curcumin was given alone, in the dose 2 g/kg to rats, moderate serum concentrations were achieved over a period of 4 h. Concomitant administration of piperine 20 mg/kg increased the serum concentration of curcumin for a short period of 1-2 h post drug.

Time to maximum was significantly increased (P < 0.02) while elimination half life and clearance significantly decreased (P < 0.02), and the bioavailability was increased by 154%.

On the other hand in humans after a dose of 2 g curcumin alone, serum levels were either undetectable or very low.

Concomitant administration of piperine 20 mg produced much higher concentrations from 0.25 to 1 h post drug (P < 0.01 at 0.25 and 0.5 h; P < 0.001 at 1 h), the increase in bioavailability was 2000%.

The study shows that in the dosages used, piperine enhances the serum concentration, extent of absorption and bioavailability of curcumin in both rats and humans with no adverse effects.

PMID: 9619120 [PubMed - indexed for MEDLINE]

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9619120 _________________________________

La curcumine stimule

les capacités de détoxification hépatiques

La curcumine, extraite du curcuma, est un puissant antioxydant qui apporte une protection efficace contre les lésions occasionnées par les radicaux libres.

En 1995, des travaux scientifiques ont montré qu’une alimentation contenant de la curcumine diminuait le stress oxydatif. Au cours d’une investigation, les chercheurs ont découvert que la curcumine diminuait le stress oxydatif induit par du trichloréthylène dans le foie de souris.

Ils en ont conclu que les effets bénéfiques de la curcumine semblaient dériver de sa capacité à freiner l’augmentation des niveaux cellulaires de peroxysome, un composant associé à l’utilisation de l’oxygène par les cellules.

En plus de cette action antioxydante directe, la curcumine stimule la synthèse du glutathion. Elle semble exercer cette action en renforçant la transcription des gènes pour la glutamate cystéine ligase, l’enzyme limitant le taux de synthèse du glutathion.

Augmenter l’activité enzymatique de biotransformation de la phase II stimule l’élimination de carcinogènes potentiels. Plusieurs études animales ont montré que la curcumine augmente l’activité d’enzymes de phase II, telles la glutathion-S-transférase ou l’UDP glucuronyl transférase.

La curcumine apporte une protection contre les effets néfastes de nombreux produits chimiques.

Elle inverse les dommages induits sur le foie par l’aflatoxine et bloque les modifications biochimiques et pathologiques induites dans le foie par l’alcool.

Ainsi, lorsque l’on traite des souris avec du diéthylnitrosamine, elles développent habituellement un cancer du foie.

Lorsqu’on traite les animaux avec de la curcumine, le pourcentage d’entre eux développant un cancer passe de 100 % à 38 % et le nombre de tumeurs chute de 81 %.

Suite ici:

http://ecologeeks.com/2009/02/16/curcumine-pigment-principal-du-curcuma/

mardi 3 mars 2009

G20 et darwinisme social

G20 et darwinisme social
1932 - le Système Américain contre l'Empire Britannique
Le triomphe de Darwin est clair au sein de notre caste politique :
elle s’adapte à l’environnement. Les uns, comme Jean-Marie Colombani ou Claude Guéant, affirment que la crise n’était pas prévisible.

Les autres prétendent qu’ils l’avaient eux-mêmes prévue ou qu’ils savent bien qui était parvenu à le faire : Jacques Sapir, René Passet, Neil Roubini, Lester Thurow, Jeremy Rifkin, Robert Reich, Joseph Stiglitz et pourquoi pas Sa Sainteté le pape ou Jean-Marie Le Pen ?

Eh bien, justement : voilà Le Pen affirmant urbi et orbi avoir annoncé dès le 24 juin 2008 (sic) «


l’imminence d’un effondrement mondial progressif du système bancaire, financier, économique, social qui remettrait en cause l’ordre monétaire établi ». Il est heureux que le ridicule ne tue jamais, même si on le craint beaucoup. Car non seulement personne ne mentionne Lyndon LaRouche ou moi-même, dont tout le monde sait que nous avons un droit d’antériorité absolu dans l’affaire, mais

surtout personne ne propose une porte de sortie digne de ce nom. Les uns, à la suite des experts d’outre-Manche et d’outre-Atlantique, proposent de stimuler la demande et de recapitaliser le système financier suivant une approche commune, en renonçant au protectionnisme, en établissant un système d’assurance global et en octroyant beaucoup plus de ressources au Fonds monétaire international.
Il semble bien que le G20, qui réunira à Londres les principaux pays du monde, se dirige dans cette

voie, qui est celle du désastre.
En effet, il s’agirait alors, tout en ne régulant rien sérieusement, de renflouer à tout va les établissements financiers qui portent la responsabilité de la crise, les Etats avalant leurs effets toxiques sous la houlette du FMI. L’on crée ainsi les conditions d’une hyperinflation ruinant les Etats,

les économies, le pouvoir d’achat des ménages et toute culture fondée sur le développement mutuel.
Dans ce contexte, la nationalisation des banques et la « gouvernance mondiale » deviennent des armes pour prétendre sauver le système monétariste existant, avec des holding bancaires privés-publics semblables à ceux de l’Italie mussolinienne.

Ceux qui crient « Europe, Europe, Europe » ou « FMI, FMI, FMI », sans comprendre que le gendarme est l’ami du voleur, creusent leur propre tombe. Alors Zorro-Le Pen arrive, récitant un mantra dirigiste après avoir été l’apôtre incontesté du national-libéralisme.
Il appelle à une sortie du FMI, à la réintroduction négociée des devises nationales et « à du crédit productif pour le travail humain et l’investissement à long terme ».
Le pompeur inspiré ne comprend d’ailleurs pas que le crédit productif public serait le levier d’une politique de grands travaux, et propose un « emprunt Lagarde à hauteur de 150Mds » parfaitement inconcevable.

Pourquoi nous attarder ainsi sur un homme sans doute utilisé pour déconsidérer ce qu’il profère, en lui donnant les couleurs d’un chauvinisme stérile puisqu’il prétend « réserver exclusivement aux Français » les prestations sociales ?
Justement, parce que les autres ne font rien.

Nicolas Sarkozy s’agite, Martine Aubry n’exerce pas son rôle de contre-pouvoir et François Bayrou croit encore aux marchands du temple européen. Dans ces conditions, dans l’intérêt de la France, il reste à se mobiliser pour les idées que nous défendons ici, sans en rester à s’informer sur Internet.