mercredi 5 mars 2008

Les semis de Tomates 2008

Les semis de Tomates 2008
On va débuter les semis de tomates pour l'année 2008, c'est tôt, il est vrai, mais nous tricherons avec la nature grâce à une petite ampoule économie d'énergie 10w, quelque heures par jours le temps que les plants de tomates aient deux vrai feuilles. Premières graines à germer :
TOMATE ROUGE High country

Variété très précoces. Chaque plant peut produire plus d'une centaine de fruits de couleur rouge vif de 90 à 120 grammes en forme de poire. Variété adaptée pour les conserves. Variété développée dans le Montana.

Cette image de tomates High Country, provient d'un site web répertoriant une importante variété de tomates. Fruit rouge vif à foncé rond sensiblement étiré sur la hauteur de 50 à 120 grammes. En bouquet de 5 à 6 fruits. Chair ferme. Saveur acide. Production de plus de 100 fruits par pied. Variété adaptée pour les conserves. Plant de 50 à 60 centimètres de hauteur. 60 à 65 jours. Croissance déterminée. Variété hâtive de mi saison. Variété fixée développée dans le Montana aux USA.

lundi 3 mars 2008

Fraisier Seascape

6 plants de fraisier (variété Seascape), dans deux pots 3 plants par pots.

La fraise d'été est présente en août et septembre. 'Seascape' et 'Mara des Bois' sont les plus connues des variétés d'été, dites "fraises remontantes".

La Fraise
Produit de saison. Petite, ronde et charnue, son arôme et sa couleur flamboyante sont parmi les plus évocateurs des beaux jours. C’est : la fraise.
Histoire d’un fruit voyageur La Fragaria vesca doit son nom à son exquis parfum (fragrum en latin). Les Romains consommaient déjà le fruit des bois et en faisaient des masques de beauté.
On la trouvait en effet à l'état sauvage, dès la plus haute antiquité, en Amérique et en Asie, ainsi que dans les zones sub-montagneuses d'Europe occidentale.
C'est au Moyen Age qu'on commencera à introduire la fraise des bois dans les jardins et les potagers, puis à améliorer sa récolte avec fumage et paillage du sol.
A la Renaissance, la fraise était un fruit apprécié que l'on consommait avec de la crème pour les femmes ou du vin pour les hommes.
La Quintinie, jardinier de Louis XIV, lui fit les honneurs de son extraordinaire potager.
La variété consommée jusqu’alors en France était la fraise des bois et il fallut attendre l’an 1713 pour que qu’un officier de marine au nom prédestiné découvre une nouvelle variété, aux fruits plus gros, plus parfumés et juteux.
Amédée-François Frézier avait été envoyé un an plus tôt en exploration au large des côtes du littoral occidental d’Amérique du Sud et chargé d’établir des plans des fortifications espagnoles.
Cet observateur curieux y repéra un fruit blanc dont il rapporta quelques plants en France : « on cultive des campagnes entières d’une espèce de fraisier différent du nôtre par les feuilles plus arrondies, plus charnues et fort velues.
Ses fruits sont ordinairement gros comme une noix, et quelquefois comme un œuf de poule. Ils sont d’un rouge blanchâtre et un peu moins délicats au goût que nos fraises de bois.
J’en ai donné quelques pieds à M. de Jussieu pour le Jardin royal, où l’on aura soin de les faire fructifier » rapporte-t-il dans son récit Voyage de la mer du sud.
Il en confiera également quelques plants au jardin botanique de Brest… Croisement entre la « Blanche du Chili » (Fragaria chiloensis) et la fraise de Virginie (petite fraise du Québec), l'ancêtre de nos fraisiers non remontant fut implanté quelques années plus tard dans la commune bretonne de Plougastel, où il bénéficia du très favorable climat océanique, proche de son environnement d’origine.
Cette nouvelle variété, le fraisier ananas (Fragaria ananassa), est devenu, par sélections successives, la variété à gros fruits que l’on cultive aujourd’hui en Europe. La fortune de la commune finistérienne était faite et une expression-label était née : les Fraises de Plougastel.
Quant à la première fraise remontante, c’est plus d’un siècle plus tard que la variété Saint-Joseph sera créée par l'abbé Thivolet, en 1893.
La fraise, fruit-fleur des champs et jardins D'un point de vu agronomique, la fraise est ce que l'on appelle un faux fruit.
Elle est issue de l'accroissement du réceptacle de la fleur qui devient charnu et comestible.
Les fruits du fraisier sont en fait les petits grains durs, appelés akènes et répartis sur la surface de la fraise.
Le fraisier aime les sols humides et bien drainés, un climat tempéré et un bon ensoleillement (sauf le fraisier des bois qui préfère une exposition plus ombragée).
Il existe deux types de fraisiers :
les non remontants, qui ne portent des fruits qu’une fois dans l’année (mai/juin) sont les plus nombreux
et
les remontants qui assurent une production régulière de juin au premières gelées.
Aujourd’hui, il existe plusieurs centaines de variétés à travers le monde, certaines très récentes quand d’autres sont des créations anciennes, datant parfois du XVIIIème siècle !
De nos jours la fraise joue la carte de la diversité, tant en ce qui concerne ses saveurs, ses formes, ses teintes et sa précocité.
Les variétés sont nombreuses dans les jardins familiaux. En revanche, les exploitations à vocation commerciale procèdent à une sélection rigoureuse qui réduit l'assortiment à quelques variétés principales souvent cultivées sous tunnel : Gariguette, Pajaro, Elsanta, Selva, Mara des bois
Viennent d'abord les fraises primeurs que l’on peut trouver dès avril : la Garriguette bien sûr, créée en 1976 par l'INRA et qui représente maintenant 20 % de la production ; tout le monde connaît désormais sa forme oblongue, sa couleur rouge orangé et sa saveur légèrement acidulée !
La Pajaro, créée en 1979 aux USA en forme de coeur (origine Provence et Aquitaine).
On trouve également la précoce Cigaline, créée en 1996 par le Ciref (Centre interrégional de recherche et d’expérimentation de la fraise) : une fraise oblongue, juteuse, avec une touche de fraise des bois.
On trouve ensuite les fraises de pleine saison, sur les étals à partir de mai : l’Elsanta, grosse fraise ronde et sucrée à la pulpe rouge, d'une bonne tenue (issue d'un croisement entre les variétés américaines gorella et holiday) ;
la Darselect, rouge rubis, conique et charnue, avec son gros fruit régulier ;
la Cirafine, sucrée, acidulée et d’une couleur rouge vermillon, est une fraise d’été «remontante», obtenue tout récemment à partir de Mara des Bois ;
la Ciflorette, au parfum très développé, juteuse et très sucrée, vendue dans une barquette spéciale en forme de cœur (a été lancée par le Ciref en 1996).
Autres variétés créées par le Ciref : la Ciloë, la Cireine ou la Cigoulette créées en 1996, la Cilady, la Cirano, en 1997.
Mais combien subsisteront jusqu’à la prochaine obtention ?
On trouve enfin les fraises d'été mûres à souhait, dès le début du mois de juillet.
La Seascape est une grosse fraise rouge et ronde, très productive, d’origine californienne (créée en 1992).
Petite, rouge vif et ferme, la Selva a été créée en 1983 en Californie ; plutôt pourpre au fruit petit et délicat, la remontante Mara des bois, au subtil parfum sylvestre, est une création française de 1992 ; c’est une fraise particulièrement fragile, de marché de proximité.
Si les efforts se sont portés en France sur la qualité gustative, la recherche variétale et les objectifs majeurs en matière d’obtention sont régis par la rentabilité et la rude concurrence entre fraisiculteurs.
Pour déguster une fraise à la saveur incomparable, rien ne vaut de la cultiver soi-même !
Par l’intermédiaire de « conservatoires » ou de pépiniéristes spécialisés, on peut dénicher des merveilles, des variétés rares et assurément parfumées, telles que Sannié, Vicomtesse Héricard de Thury, Capron Royal ou encore Madame Moutot.
Quant aux fraises des bois sauvages, elles se ramassent dans les bois en juin-juillet en plaine, en août-septembre en montagne. Elles sont petites, dépassant rarement 12 millimètres de long, rouge foncé et très parfumées.
Cultivées, elles sont plus grosses, plus claires et moins parfumées. Ce sont des fruits particulièrement fragiles qu’il faut consommer rapidement : les fraises des bois ne supportent pas le réfrigérateur et ne doivent jamais être lavées.

Nephrolepis-Radermachera-Gossypium

Nephrolepis NOM SCIENTIFIQUE Nephrolepis exaltata.
NOM COMMUN Néphrolépis, Néphro, fougère de Boston.
CLASSE Filicinées ou fougères
(la classification par familles est imprécise).
GROUPE Fougère de serre
A gauche, mini-plant de Nephrolepis (Fougère), à droite un Radermachera.

Radermachera est un genre de plantes de la famille des Bignoniacées, originaire du Sud-Est de l'Asie. Ce genre comprend une quinzaine d'espèces. On trouve aussi cette plante sous le nom de Stereospermum. Le nom du genre est dédié à Jacob Cornelis Matthieu Radermacher, naturaliste néerlandais du XVIIIe siècle qui recensa une grande partie de la flore de Java et Sumatra. Caractéristiques générales

Les Radermachera sont des arbres à feuillage persistant, de taille variable selon les espèces, de 5 à 40 mètres de haut. Les feuilles sont composées bi- ou tripennées. Les fleurs, groupées en panicules, ont un diamètre de 5 à 7 cm, avec une corolle en forme de clochette tubulaire de couleur blanche, rose, violet clair ou jaune.

Plante non toxique - Ce petit arbuste a un aspect léger et aérien. Les petites feuilles brillantes sont implantées par paires et sont d'un vert lumineux. Elles évoquent celles du frêne. La tige, d'abord verte, devient grise et ligneuse quand le sujet vieillit.Cet arbuste vit très longtemps sans grandes difficultés. floraison Cette plante ne fleurit pas en intérieur. Croissance De croissance moyennement rapide, le radermachera atteindra une hauteur maximale de 1 m en pot. Le feuillage léger de cette plante la destine plutôt à être cultivée isolément. Placez-la devant un fond de couleur claire. Cultivez cette plante à la lumière indirecte. Une fenêtre exposée à l'est ou à l'ouest convient très bien. Le rayonnement solaire brûle les feuilles et un excès d'ombre fait s'allonger démesurément les rameaux. Le radermachera est facile à cultiver si on lui trouve un emplacement suffisamment lumineux, mais sans soleil direct. Par contre, il ne supporte aucune pollution de l'air. Ne le placez pas dans une cuisine où les émanations de gaz ou de cuisson ne lui conviendront pas. Évitez aussi les endroits enfumés par le tabac ou toute autre source de fumée...Au besoin, taillez la plante en automne pour qu'elle conserve un port bien compact. Des températures comprises entre 21 et 24°C en été et 15 à 18°C en hiver conviennent très bien. Arrosez modérément en période de végétation. Mouillez bien le mélange à chaque arrosage, mais laissez bien sécher en surface avant d'arroser à nouveau. En hiver, arrosez simplement pour empêcher la motte de se dessécher complètement. Effectuez des apports d'engrais ordinaire liquide une fois par mois de mai à septembre. Rempotez au printemps tous les 2 ou 3 ans. Utilisez un mélange à base de terreau en plaçant une excellente couche de drainage au fond du pot.

Les 3 plants de cotonnier à 18 jours - voir le post Gossypium herbaceum
Chez toutes les espèces de nephrolepis, les frondes jaillissent d'un rhizome souterrain dont la partie supérieure est visible et forme une tige courte et épaisse. Les frondes sont longues et arquées. Elles sont divisées en plusieurs folioles étroites qui alternent de chaque côté du rachis. Sous chaque foliole, se trouvent 2 rangées de sporanges réniformes, bruns, et situés de chaque côté de la nervure médiane. Tous les nephrolepis produisent de nombreux stolons minces et velus qui courent à la surface du mélange terreux et s'y enracinent. Le nephrolepis croît à longueur d'année s'il est maintenu à la chaleur. Cette fougère vit très longtemps si elle est cultivée dans de bonnes conditions. Contrairement à la plupart des fougères d’intérieur qui préfèrent une situation mi-ombragée, le Nephrolepis demande une lumière vive mais toutefois sans soleil direct. Lorsque la température diminue sous les 13°C, la végétation s’arrête. Ne pas descendre sous les 10°C. Au-dessus des 21°C, l’humidité ambiante doit augmenter, et des bassinages sont nécessaires. Au-dessus des 13°C, arroser généreusement pour garder le substrat humide. Le terreau sera un bon mélange à base de tourbe du commerce. La plupart des fougères demandent un substrat acide (plantes calcifuges). La multiplication est réalisée par semis de spores. Elle est effectuée par des producteurs spécialisés chez qui les horticulteurs achètent des terrines de jeunes plantes prêtes à l’empotage. En résumé, nous pouvons dire qu’une spore donne naissance à un prothalle (petit organe foliacé en forme de coeur), sous lequel apparaissent les organes sexuels. Après la fécondation qui doit se faire grâce à de l’eau sous forme liquide, le prothalle donne naissance à la première fronde qui apparaît sous la forme d’une crosse. Au fur et à mesure de l’apparition d’autres frondes, le prothalle disparaît et la plante prend l’aspect d’une plante adulte en miniature. La multiplication par prélèvement de stolons munis de plantules est plus facile, chaque plantule étant empotée séparément ou repiquée en terrine. Les arrosages dépendent de la température ambiante. L’eau doit être exempte de calcaire (plante calcifuge). Le substrat est un bon terreau ‘spécial fougères’ du commerce, il doit présenter un pH acide. Le rempotage s’effectue de préférence au printemps lorsque les racines remplissent le pot. Placer les plantes dans un endroit éclairé, mais à l’abri des rayons du soleil. Les stolons peuvent être supprimés s’ils nuisent à l’aspect de la plante. Ils sont alors récupérés pour la multiplication s’ils sont suffisamment développés. Les cochenilles peuvent envahir la plante. Il faut alors traiter rapidement. Lorsque les conditions de cultures sont défavorables, des maladies physiologiques peuvent s’installer (brunissement ou séchage des feuilles, pourriture du collet due à un excès d’humidité par une température trop basse...). Le Nephrolepis est utilisé en potée et en jardin d’intérieur. En fleuristerie, le feuillage est apprécié comme élément de remplissage dans les compositions florales.

Gossypium